La lumière et le temps, deux éléments qui semblent opposés mais qui en réalité se fondent, s’entrelacent et rythment la vie de tout être vivant.
Ces deux entités sont vecteurs de toutes créations artistiques. Que l’on soit peintre, sculpteur, musicien, architecte…Tout artiste cherche au cours de son temps de vie à accéder à la dite lumière que l’on pourrait définir comme la matrice créatrice qui engendrera l’oeuvre d’art. Y accéder, est une quête perpétuelle mêlant humilité, recherche, écoute, rencontre…En musique, tout est rythmé par le temps. Les sons s’organisent dans un espace temps qui donne à l’interprète et l’auditeur une sensation de suspension de sa propre temporalité de vie. La lumière, c’est le beau. Une mélodie, une polyphonie, un silence qui va parler au coeur de l’auditoire.
Thalès disait que « Le temps met tout en lumière ». Dans cette création aux côtés de Michel Godard, il me semblait opportun de s’appuyer sur divers aspects de la lumière. Celle qui a engendré des recueils comme le « Livre vermeil de Monserrat » ou le « Laudario di Cortona », traces d’un XIIème-XIIIème siècle où la notion de lumière transcenda les hommes au plus profond de leur quotidien d’alors. La lumière populaire, à travers des pièces traditionnelles empruntées au bassin méditerranéen. Enfin, les compositions qui sont des témoignages de notre vie d’artisanat musical dont la seule mission, est celle de témoigner de la place du « beau » dans nos vies et d’éclairer modestement ces dernières.
DISTRIBUTION
Grégory Daltin, accordéon
Michel Godard, serpent
Création 2024 – Kiwi Production